La communication est essentielle en médecine : communication entre le médecin et son patient, entre soignants au sujet d’un patient, etc. Savoir communiquer, c’est-à-dire se parler, est une nécessité pour soigner efficacement.
Il existe une forme de communication appelée communication thérapeutique, dérivée de l’hypnose, qui consiste à privilégier un discours positif et rassurant. C’est ce qui est enseigné aux personnes dont le métier est de répondre au téléphone (« restez en ligne » plutôt que « ne coupez pas »).
Une communication scientifique est un exercice auquel s’astreignent les médecins qui souhaitent, à l’occasion d’un congrès, faire connaître les résultats de leurs travaux à leurs pairs. La communication est alors unilatérale, et devient bilatérale au moment des questions de l’auditoire à l’orateur.
Un spécialiste de la communication est un communicant, et non pas un communiquant, participe présent du verbe communiquer.
Une règle grammaticale intéressante est ici à connaître : un participe présent en –quant peut être un nom (en fait un adjectif verbal substantivé) qui se termine par –cant s’il a dans sa famille lexicale un substantif en –tion, comme communication.