Le coma se définit par l’abolition de la conscience et de la vigilance en réponse aux stimulations extérieures. La vie de relation a disparu, mais les fonctions dites végétatives (respiration, circulation sanguine, etc.) persistent plus ou moins intactes. Un patient dans le coma est dit comateux.
Le coma doit être distingué de la syncope et de l’arrêt cardio-circulatoire.
On décrit classiquement quatre stades de coma : du stade 1, celui de l’obnubilation, également appelé coma vigile, au stade 4 de coma dépassé, en passant par le stade 3 de coma carus ou profond. Le stade 4, de coma dépassé, est en fait celui de la mort cérébrale, ou état de mort encéphalique (EME), dans lequel les fonctions vitales sont artificiellement conservées par les mesures de réanimation.
Actuellement on évalue la profondeur du coma grâce à l’échelle de Glasgow (Glasgow Coma Scale, GCS), graduée de 3 (le plus grave) à 15.
Les états de comas profonds et prolongés posent de nombreux problèmes éthiques souvent très médiatisés.