Consultation d'annonce exp. fém.Dispositif d'annonce exp. masc.La consultation d’annonce est un dispositif mis en place en 2006 par la Haute autorité de santé (HAS) pour faire face à la difficulté d’annoncer (pour les soignants) et de recevoir (par les patients) de mauvaises nouvelles, notamment le diagnostic de cancer, de maladie génétique ou dégénérative. On dit également « dispositif d’annonce ».
C’est en cancérologie que cette consultation d’annonce est la plus utilisée, du fait de l’incidence élevée de la maladie cancéreuse, et de la crainte qu’elle continue à inspirer aux patients.
Cette consultation formalisée est assurée par une infirmière qui a suivi une formation spécifique, l’infirmière d’annonce. Contrairement à ce que pourrait laisser croire l’expression « consultation d’annonce », ce n’est pas à ce moment qu’intervient l’annonce du diagnostic, qui reste la douloureuse prérogative du corps médical. Le rôle de l’infirmière d’annonce est d’expliquer ce qui a été annoncé par le médecin, qui n’a pas toujours été bien compris initialement, de répondre à toutes les questions que le patient ou son entourage pourraient poser, et de décrire dans le détail ce que sera le parcours du patient, à qui l’on remettra un « plan personnalisé de soins », établi à l’occasion de la RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire). Un certain nombre de problèmes pourront être réglés pendant cette consultation, notamment des problèmes sociaux, en lien avec l’assistante sociale (mise en place d’aides ménagères par exemple).
La consultation d’annonce doit être différenciée de l’annonce d’un dommage lié aux soins, qui est une toute autre problématique. Mais, dans les deux cas, il s’agit d’annoncer au mieux de mauvaises nouvelles.