La compétence est la principale qualité que l’on attend d’un médecin, et, s’il doit n’en posséder qu’une, c’est celle-ci qui est requise. La compétence d’un médecin est reconnue par ses pairs, et validée par le fameux « bouche à oreille ».
Pour un chirurgien, être compétent ce n’est pas uniquement avoir de bonnes suites opératoires, c’est également poser de bonnes indications, et se tenir au courant des évolutions de sa discipline.
Mais être un médecin compétent n’empêche pas d’avoir aussi des qualités humaines, qui sont plus directement visibles par les patients, au point parfois d’occulter une certaine incompétence : un médecin particulièrement humain, et donc apprécié de ses patients, peut être incompétent dans la pratique de sa discipline.
La compétence, ce n’est pas qu’une qualité, c’est aussi un savoir. Par exemple, pour obtenir la spécialité de médecine générale, il faut avoir validé six « compétences » définies par les « départements de médecine générale » (DMG).
Une compétence, c’est aussi le nom qui est décerné par les facultés de médecine à certaines formations professionnelles qui ne sont pas reconnues comme une spécialité à part entière : les « certificats universitaires de compétence », par exemple en soins intensifs.