La sérologie est une méthode de biologie médicale visant à rechercher, dans un prélèvement sanguin (une « prise de sang ») la présence d’anticorps (immunoglobulines) permettant d’affirmer un contact, ancien ou récent, avec un agent infectieux : virus, bactérie, parasite. Il existe évidemment des moyens de savoir si ce contact est ancien ou récent. On prescrit, par exemple, une sérologie des hépatites, ou simplement de l’hépatite B.
La sérologie est donc un examen de diagnostic et de dépistage, mais qui n’est valable que pour certaines maladies, comme l’hépatite virale et le SIDA pour les viroses, la brucellose, les salmonelloses ou la syphilis pour les infections bactériennes, la toxoplasmose et le paludisme pour les maladies parasitaires. Cette liste est loin d’être exhaustive.
On peut également tester, par cette méthode sérologique, l’efficacité d’une vaccination, notamment contre l’hépatite virale B.
Si la sérologie pour un agent infectieux donné est négative (séronégativité), c’est qu’il n’y a pas eu de contact, même ancien, avec l’agent infectieux. A l’inverse, la séropositivité prouve qu’il y a eu contact, ancien ou récent, entre le séropositif (on dit souvent familièrement le « séropo ») et l’agent infectieux. La séropositivité ne signifie pas que le sujet soit malade : il peut parfaitement être porteur sain ; en revanche, il est contagieux pour les autres, ce qui peut être dramatique si le « séropo » pour le VIH n’a pas connaissance de cette séropositivité.
Une sérothèque (bibliothèque de sérums) est un lieu d’entreposage de liquides biologiques au sein d’un laboratoire de biologie médicale. Ceci permet éventuellement de refaire des analyses déjà effectuées, ou d’en faire de nouvelles.