Quand on y pense, quelle curieuse expression que celle de « sécurité sociale », que chacun appelle familièrement la « Sécu ».
En France, quatre branches sont définies par le Code de la sécurité sociale. Ce sont les branches « Maladie », « Accidents du travail et maladies professionnelles », « Vieillesse et veuvage » et « Famille ». La branche « Maladie » gère les maladies, la maternité, l’invalidité et le décès.
L’adhésion a un régime de sécurité sociale est obligatoire, et permet l’obtention d’un numéro de sécurité sociale, qui sera le même pendant toute la vie.
Il existe trois grands régimes de sécurité sociale : le régime général, le régime social des indépendants (RSI) et le régime agricole, ainsi qu’un grand nombre de régimes spéciaux (régime minier, SNCF…).
Les organismes financiers qui matérialisent l’Assurance maladie sont des « caisses », avec trois niveaux : départemental (CPAM pour Caisse primaire d’Assurance maladie), régional (CRAM, le R pour régionale) et national (CNAM, le N pour nationale).
Une petite précision sémantique s’impose : on parle d’assuré social dans la branche Maladie, d’allocataire dans la branche Famille (les allocations familiales), de pensionné dans la branche Vieillesse. L’URSSAF (Union de recouvrement de la sécurité sociale et des allocations familiales) ne connaît que des cotisants, ce qui est normal pour un organisme dont la fonction est de recouvrer des cotisations.
Bien que la branche Maladie soit appelée « Assurance maladie », il ne s’agit pas d’une assurance au sens habituel du terme, dans la mesure où l’on cotise à une assurance non pas en fonction de ses moyens mais du risque encouru. Pour la « Sécu », chacun cotise selon ses moyens et utilise (ou pas) selon ses besoins de santé.