La maltraitance désigne les mauvais traitements infligés à des personnes fragiles, notamment les enfants, les handicapés et les personnes âgées dépendantes, qui sont fréquemment maltraitées par leur entourage. Les personnes maltraitantes sont en général en position dominante par rapport à la personne maltraitée : parents pour les enfants, personnel soignant pour les personnes dépendantes vivant en institution, et même médecins pour leurs patients.
La fessée est une forme de maltraitance, non interdite en France, contrairement à ce qui se passe dans la plupart des pays européens. La maltraitance s’exerce également contre les femmes de la part de leur conjoint, mais parle plus volontiers de « violences conjugales ».
La maltraitance peut être physique (coups et sévices), ou psychique (humiliation, harcèlement). Les mutilations sexuelles (excision) sont une forme particulière de maltraitance, car culturelle et acceptée par la société dans laquelle elles sont réalisées.
La maltraitance, en actes, provient souvent de la malveillance, en pensées. Mais la malveillance, c'est aussi dire du mal de ses collègues de travail.
L’inverse de la maltraitance, c’est la bientraitance, et celui de la malveillance est la bienveillance.
Comme le souligne Marti Winckler dans son livre paru en 2016, Les brutes en blanc, il arrive plus souvent qu’on ne le croit que les médecins soient maltraitants avec leurs patients, notamment en leur imposant des actes (un examen par exemple) dont ils ne veulent pas. Ne pas chercher à obtenir le consentement d’un patient est un acte de maltraitance médicale.