Les devoirs des patients sont la contrepartie de leurs droits. Autant on parle de droits, autant l’on a tendance à rester discret sur les devoirs, qui, à vrai dire, ne font l’objet d’aucune charte, ni d’aucun texte législatif, contrairement aux droits des patients.
Le premier devoir, c’est de ne pas utiliser une prestation simplement « parce qu’on y a droit », selon la formule consacrée. Encore faut-il en avoir besoin. Exemple : les transports médicalisés, qui peuvent, la plupart du temps, être remplacés par des solutions familiales génératrices d’économies de santé.
Autre devoir, de taille : l’observance. Il s’agit de se conformer aux prescriptions médicales : se rendre aux rendez-vous, notamment en matière de dépistage ; prendre les traitements tels qu’ils ont été prescrits, ne pas céder au nomadisme médical…
On n'oubliera pas pour autant que le patient est totalement libre de ses choix, et que le médecin ne peut en aucun cas lui imposer un examen ou un traitement pour lequel il n'aurait pas donné son consentement. Il n’ya donc pas de véritables devoirs des patients, si ce n’est l’obligation de régler les honoraires médicaux.