L’odorat est l’un des cinq sens classiques (les autres étant le goût, l’ouïe, le toucher et la vue). Il permet de discriminer les odeurs. Olfaction est globalement synonyme d’odorat, avec cependant une nuance subtile : l’odorat est un sens, l’olfaction une fonction sensorielle, dans laquelle intervient le bulbe olfactif.
L’odorat humain est beaucoup moins développé que celui de certains animaux, comme le chat ou le chien. Il a partie liée avec le goût. En effet l’odorat détecte des molécules odorantes volatiles, alors que le goût concerne des molécules en solution. En cas de congestion nasale du fait d’un rhume, l’odorat et le goût sont perturbés conjointement.
L’organe de l’odorat est le nez, et plus précisément la muqueuse olfactive, qui n’occupe qu’une petite partie de chaque narine. Cette zone muqueuse est équipée de neurones olfactifs qui possèdent des récepteurs spécifiques de chaque molécule odorante. Dans le cerveau, c’est le cortex préfrontal qui gère les informations relatives au goût et à l’odorat.
Odeur sui generis est une expression qui qualifie habituellement l’odeur corporelle. Sui generis est un latinisme d’emploi courant dans le langage juridique, et qui signifie « de son propre genre ». En théorie, une odeur sui generis est une odeur que l’on ne peut pas comparer à d’autres. En pratique, la connotation est souvent péjorative, et équivaut à « mauvaise odeur corporelle », autrement dit malodorant. A l’inverse, odiriférant, (qui répand une odeur), est synonyme d’odorant, mais avec une nuance flatteuse, car l’odeur en question est toujours agréable.
La perte de l’odorat s’appelle l’anosmie. souvent associée à l’agueusie (perte du goût).
On signale que l’odeur d’un aliment s’appelle un arôme, discriminé par rétro-olfaction lorsque l’on mange ou que l’on boit. Certains arômes sont naturels (la vanille), d’autres artificiels (la vanilline).