Le néphron est l’unité structurelle de base du rein, qui en contient de 1 à 1,5 million. Le néphron est composé de huit parties qui se succèdent, mais que l’on peut regrouper en deux unités fonctionnelles : le glomérule, ou corpuscule de Malpighi, et le tubule. C’est le glomérule qui fabrique l’urine primitive par filtration du sang des capillaires glomérulaires.
Les affections du glomérule sont des glomérulopathies ; celles du tubule des tubulopathies. Dans les deux cas, il s’agit de néphropathies (glomérulaires ou tubulaires), autrement dit de maladies du parenchyme rénal.
Néphrologie dérive de néphron ; la néphrologie est l’étude du néphron, donc des maladies rénales. De plus, du terme néphron dérivent le substantif néphrite et les adjectifs néphrétique et néphrotique.
Une néphrite est une inflammation rénale, comme l’indique le suffixe –ite. La plupart des néphrites sont infectieuses ou auto-immunes.
L’adjectif néprétique ne s’emploie qu’accolé au substantif colique. La colique néphrétique est une violente douleur paroxystique due à la distension brutale de l’uretère dans lequel un calcul est venu se bloquer.
Quant à l’adjectif néphrotique, on le retrouve toujours associé au substantif syndrome. Le syndrome néphrotique est une glomérulopathie qui se traduit par une augmentation de la perméabilité des capillaires glomérulaires pour les protéines, qui se retrouvent en abondance dans les urines : protéinurie. Il s’ensuit une diminution de la teneur plasmatique en protéines (hypoprotidémie), génératrice d’œdème généralisé par baisse de la pression oncotique.