Le pronostic n’est pas une prédiction, mais une prévision qui s’applique aussi bien à une population atteinte d’une maladie qu’à un patient individuel. Il repose sur une analogie avec des cas semblables, étayée par des données statistiques. Selon la gravité de la situation, le pronostic sera bon ou mauvais, et dans ce cas sombre, réservé, catastrophique...
Le dépistage du cancer du sein à un stade très précoce est une excellente manière d’en améliorer le pronostic, individuellement et collectivement.
Quand la vie du patient est en jeu, on a coutume de dire que « le pronostic vital est engagé ». Si les données le permettent, on peut chiffrer le pronostic en pourcentage de chances (de guérison ou de décès), mais cette prévision, valable pour un échantillon de population, n’a aucune valeur pour un individu donné : dire qu’un patient a une chance sur deux de guérir ne permet pas de savoir s’il va guérir ou mourir.
Comme pour le diagnostic, on dispose d’un adjectif dérivé, « pronostique », et d’un verbe, « pronostiquer ». On ne pronostique que des évènements, pas des patients (même remarque pour diagnostiquer : le médecin diagnostique une maladie à son patient).