La définition d’un médicament, donnée par le Code de la Santé Publique dans son article L5111-1 est la suivante : est considérée comme un médicament « toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal ou pouvant leur être administrée, en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique. ».
Un médicament contient un principe actif et des excipients. Il se présente sous différentes formes galéniques.
Pour qu’un médicament soit commercialisé, il faut qu’il obtienne une AMM (Autorisation de mise sur le marché), alors que, pour un dispositif médical, un marquage CE est suffisant.
Le médicament mis sur le marché s’appelle le médicament « princeps ». Quand le principe actif tombe dans le domaine public, il est possible de réaliser et de vendre des (médicaments) génériques.
Les effets médicamenteux sont, en premier lieu, l’effet recherché, dit effet thérapeutique, et des effets secondaires, qui peuvent être bénéfiques, mais qui sont le plus souvent indésirables, responsables de la iatrogénie médicamenteuse.
Le « circuit du médicament » part de la prescription par un médecin, passe par la dispensation, réservée au pharmacien, et aboutit à l’administration, par le patient lui-même ou un membre du personnel infirmier.
Les médicaments sont conçus, produits et commercialisés par l’industrie pharmaceutique.
Le mot médication, synonyme de médicament, est tombé en désuétude, sauf dans l'expression auto-médication.
L’adjectif médicinal qualifie ce qui peut faire office de médicament : une plante médicinale.