La grève ne fait pas partie des habitudes des professions de santé. Cependant, il arrive que ces professionnels se sentent menacés dans leur mode d’exercice, public ou privé, par des projets gouvernementaux. Ils sont alors susceptibles de se mettre en grève, car ils en ont le droit. Cependant, en raison de la nécessité déontologique d’assurer la permanence des soins, les médecins ou les soignants grévistes sont en général réquisitionnés par les pouvoirs publics, de manière que la population n’ait pas à souffrir de ces mouvements de contestation.
Dans l’ensemble, les grèves de médecins sont rarement comprises par la population, car cette profession est clairement identifiée comme faisant partie des catégories privilégiées, ne serait-ce qu’en termes de rémunération.
Par ailleurs, il est possible, pour un médecin, d’être en grève tout en travaillant, en faisant, par exemple, la grève de la télétransmission (grève du zèle).
Le public n’a certainement pas oublié la grève des sages-femmes de 2014, qui a duré 4 mois.