Il existe dans notre organisme deux types de ganglions : les ganglions lymphatiques et les ganglions nerveux, comme le ganglion semi-lunaire ou le ganglion de Gasser. Il s’agit donc d’organes tout-à-fait normaux.
Mais, habituellement, quand on évoque une maladie ganglionnaire, c’est d’une maladie du système lymphatique dont il s’agit. Quand un ganglion lymphatique devient pathologique, on parle d’adénopathie, qui se traduit en règle générale par une augmentation de taille, l’adénomégalie (terme peu usité).
En langage courant, on emploie volontiers l’expression « avoir des ganglions » pour parler d’adénopathies, donc de ganglions malades. Tout comme l’expression « avoir de la température » quand on a de la fièvre, il s’agit d’une approximation fautive, mais l’erreur n’est pas bien grave (moins que ne l’est l’adénopathie, en tout cas).